Culte préparé par le pasteur François Dietz – 24 mai 2020 – 10h30

Vous avez le choix:

– Soit en vidéo. Attention! Voir les annonces supplémentaires dans le déroulé du culte.

 


– Soit en déroulé

Avec la participation, pour la liturgie et les chants, des pasteurs Marie-Pierre Van den Bossche et Hervé Gantz accompagnés à l’orgue par Christine Jaulmes.

Merci à tous les intervenants pour ce culte.


Accueil

Je vous invite à entrer dans notre culte avec une respiration musicale

Salutation

Que la grâce et la paix soient avec vous de la part de Dieu notre Père et de Jésus le Christ, notre Seigneur. Amen.

Répons 34/01.1 : Le Sauveur est ressuscité

Paroles
1. Le Sauveur est ressuscité,
Alléluia, alléluia !
Qu’en lui s’égaie l’humanité,
Alléluia, alléluia

Louange 

avec le Psaume du jour, le Ps 27

1 L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le soutien de ma vie : qui devrais-je redouter ?

 

7 Éternel, écoute ma voix, car je fais appel à toi, aie pitié de moi et exauce-moi !

8 Mon cœur dit de ta part : « Recherchez-moi ! » Je te recherche, Éternel !

9 Ne me cache pas ton visage, ne repousse pas avec colère ton serviteur ! Tu es mon secours : ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut !

10 Même si mon père et ma mère viennent à m’abandonner, l’Éternel m’accueillera.

11 L’Éternel, enseigne-moi ta voie, conduis-moi dans le sentier de la droiture, à cause de mes ennemis.

12 Ne me livre pas à la merci de mes adversaires, car de faux témoins s’attaquent à moi, des hommes qui ne respirent que la violence.

13 Oh ! si je n’étais pas sûr de voir la bonté de l’Éternel au pays des vivants…

14 Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Éternel !

 Cantique  Ps 105, 1-2 Bénissez Dieu, louez sans cesse

 Paroles

1- Bénissez Dieu, louez sans cesse
Son nom de gloire et de sagesse !
Célébrez-le pour ses hauts faits,
Et publiez tous ses bienfaits !
En tout temps chantez son honneur
Proclamez le nom du Seigneur

2- Sans vous lasser, cherchez sa face,
De ses bontés suivez la trace !
L’Éternel règne, en juste Dieu ;
Sa loi prévaut dans tous les lieux.
Il tient sa parole à jamais.
Ses jugements sont toujours vrais.

Repentance

Présentons-nous devant Dieu dans la prière :

Seigneur, nous sommes de plus en plus pressés. Tout nous commande d’aller de plus en plus vite, nous ne savons plus nous arrêter. Sauf quand nous sommes en période de pandémie et confinés. Pardonne-nous.

Nous ne savons plus prendre le temps de regarder la nature, les humains, notre femme, notre mari, nos enfants. Sauf quand nous sommes en période de pandémie et confinés. Pardonne-nous.

Plus de temps pour regarder les petits, pour accueillir l’étranger, pour exercer l’hospitalité, pour faire renaître l’amour. Sauf quand nous sommes en période de pandémie et confinés. Pardonne-nous.

Nous n’avons plus le temps d’être des humains. Pardonne-nous, Seigneur. Au nom de Jésus-Christ. Amen.

Cantique  Ps 105, 3 Bénissez Dieu, louez sans cesse

Paroles

-3 Il a promis, par alliance,
A ses enfants, sa bienveillance.
Ce qu’il promet, il s’en souvient,
Et son serment, il le maintient :
D’un peuple errant, sans biens ni droits,
Il fait le peuple de son choix.

Annonce du pardon 

Recevoir le pardon de Dieu, c’est prendre le temps de dire oui à la vie, à la vie tout entière. Hier est passé, demain n’est pas encore là, aujourd’hui Dieu t’aidera. Dieu pardonne en Jésus-Christ. Il vous ouvre le temps de dire oui à la vie tout entière, oui, jusqu’à la vie éternelle. Amen.

Volonté de Dieu

Dieu seul peut créer, mais il nous appartient de mettre en valeur ce qu’il crée.
Dieu seul peut donner la vie,  mais il nous appartient de la transmettre et de la respecter.
Dieu seul peut donner de croire, Dieu seul peut donner d’espérer,  mais il nous appartient de redonner confiance à nos frères et sœurs.
Dieu seul peut donner d’aimer, mais il nous appartient d’apprendre à aimer nos frères et sœurs.
Dieu seul peut donner la paix, mais il nous appartient de réunir.
Dieu seul peut donner la force,  mais il nous appartient de soutenir.
Dieu seul peut donner la joie,  mais il nous appartient de sourire.
Dieu seul est la lumière, mais il nous appartient de la faire briller pour nos sœurs  et  nos frères.
Dieu seul peut faire un miracle,  mais il nous appartient d’apporter nos 5 pains et nos 2 poissons.
Dieu seul se suffit à lui-même,  mais il a voulu avoir besoin de chacun, chacune de nous.

Amen.

Cantique  Ps 105, 4  Bénissez Dieu, louez sans cesse

Paroles

4- Fini le temps de la détresse !
Le peuple vit dans l’allégresse.
Il est conduit vers le pays
Dont il pourra goûter les fruits,
S’il fait toujours ta volonté,
Dieu de justice et de bonté.

 Prière d’illumination

Dieu, notre Père, accorde-nous ton Saint-Esprit ; que ta Parole soit pour nous Bonne Nouvelle, qu’elle soit la source de notre joie, qu’elle nous permette de vivre toujours mieux comme des enfants de Dieu.   Amen.

Lectures bibliques :

aux textes proposés, nous rajoutons Ecclésiaste, 1, 12-18 ; Ac 1, 12 – 14… L’évangile du jour, Jean sera lu au cours de la prédication

Ecclésiaste 1 /12-18

12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem.13 J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme.14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.16 J’ai dit en mon cœur: Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science.17 J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent.18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.

Actes 1 /12-14

12 Alors ils retournèrent à Jérusalem, de la colline appelée mont des Oliviers qui est près de Jérusalem, à la distance d’un kilomètre environ.

13 Quand ils furent arrivés, ils montèrent à l’étage dans la pièce où ils se tenaient d’ordinaire ; il y avait là Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe, Thomas, Barthélémy, Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le zélote et Jude, fils de Jacques.

14 Tous persévéraient d’un commun accord dans la prière avec les femmes, avec Marie la mère de Jésus et avec les frères de Jésus.

Cantique 34/ 28, 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6


Paroles

  1. Auprès du Père il est monté, alléluia !
    Jésus vivant, ressuscité, alléluia !
  2. Il était mort pour nous en croix, alléluia !
    Mais Dieu l’a fait Seigneur et Roi, alléluia !
  3. Et maintenant, à ses côtés, alléluia !
    Pour nous il veut intercéder, alléluia !
  4. A notre Père il nous unit, alléluia !
    Il nous promet le Saint-Esprit, alléluia !
  5. Grande est la joie dans notre cœur, alléluia !
    Nous adorons le Christ Sauveur, alléluia !
  6. Louange et gloire, honneur sans fin, alléluia !
    Au Père, au Fils, à l’Esprit Saint, alléluia !

Prédication

Je commence par le livre des Actes des Apôtres qui fait un clin d’œil à notre actualité de ces dernières semaines. Et ce clin d’œil parle de distance. Suivant les traductions, on parle de la distance d’environ un km ou à proximité. En fait, certaines traductions gardent la formule du grec « un chemin de sabbat », la distance autorisée pendant le sabbat au cas où il faille déroger à rester chez soi. Sans trop tricher avec le texte, on peut penser que les mesures prises récemment et que nous avons tous connu « une heure maximum » ou « sortie exceptionnelle pour achat de première nécessité» nous ont placés dans la disposition des Juifs qui pratiquent le sabbat chaque semaine, mais 24h seulement.  Le lieu où Jésus est en leur compagnie et d’où il disparaît est celui où ils se sont retirés après avoir partagé la dernière Pâque, dans une oliveraie que la tradition a nommée le « Mont des Oliviers ». Pour la deuxième fois, ce Mont des Oliviers est un lieu de rupture. La première fois, Jésus arrêté au Mont des Oliviers n’est plus avec les disciples, ils ont fui. La seconde fois, il les quitte pour monter au Ciel mais cette fois-ci avec une promesse, celle de son retour du Ciel, de la même manière qu’ils ont vu son départ. Au moment de Pentecôte, le texte que nous lirons sera différent, on parlera de langues de feu, de coups de vents, de langues étrangères que l’on parle et comprend sans avoir été obligé de les apprendre… La seule explication à cette attente n’a rien à voir avec un dé-confinement. Pourquoi attendre 50 jours alors que Jésus est venu leur donner leur ordre de mission, pourquoi attendre et être prudent alors que tout repart ? C’est que dans le judaïsme, 50 jours après ou plus eactement49 jours après Pessah/Pâque, après 7 fois 7 semaines, on célèbre Chavouot, la fête des prémices et l’on se rend à Jérusalem pour offrir au Temple ces prémices.  

Décidément, ce récit nous pose bien des questions comme nous nous en posons indépendamment, sur la façon dont il faut reprendre vie. Et je constate, comme vous tous, que des stratégies différentes se confrontent. Certains ont hâte de « reprendre » les cultes comme avant, les déplacements comme avant… D’autres voudraient mettre comme préoccupation première la sécurité des individus. D’autres enfin voudraient que surtout, nous ne retournions pas à nos habitudes, y compris en Église… Je me dis que ce temps de confinement n’aura pas été si facile que cela et je forme des vœux pour que nous ré-apprenions à nous écouter tranquillement, car le dialogue est toujours source d’enrichissement. Les disciples, eux, se retrouvent dans la chambre haute où, il y a peu de temps, nous les avons découverts, terrassés par la peur, avec l’épisode de Thomas une première fois absent puis enfin présent lorsque Jésus vient les rencontrer. Cela, c’était dans l’Évangile de Jean, pas dans celui de Luc, le rédacteur du livre des Actes. Vous allez me dire « François on s’y perd avec tes remarques ». Oui c’est vrai on s’y perd et on ne peut pas harmoniser les textes de Luc et de Jean. Alors, chers amis, je laisse maintenant de côté tout cela et je vous propose d’entendre le texte de l’Évangile de Jean :  Jean 17,1-11

1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, l’heure est venue ! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils [aussi] révèle ta gloire.

2 Tu lui as donné pouvoir sur tout être humain, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.

3 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

4 J’ai révélé ta gloire sur la terre, j’ai terminé ce que tu m’avais donné à faire.

5 Maintenant, Père, révèle toi-même ma gloire auprès de toi en me donnant la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.

6 » Je t’ai fait connaître aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.

7 Maintenant ils savent que tout ce que tu m’as donné vient de toi.

8 En effet, je leur ai donné les paroles que tu m’as données, ils les ont acceptées et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.

9 C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi.

10 Tout ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire est manifestée en eux.

11 Désormais je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont dans le monde, tandis que je vais vers toi. Père saint, garde-les en ton nom, ce nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous.

Ce passage, avec le style de Jean qui lui est propre, est de la même veine que le sermon sur la montagne que nous trouvons dans les évangiles de Matthieu et de Luc et qui sont présents au début du ministère public de Jésus. A l’inverse, ce récit de Jean se situe vers la fin de l’évangile et récapitule ce que Jésus veut laisser en cadeau à ses disciples, comme on laisse un testament. Comme s’il tentait de dire « gardez ceci, c’est le plus important de ce que nous avons vécu ensemble ». Comme s’il tentait de dire « oui bien sûr l’Ecclésiaste a raison sur le constat qu’il fait mais ne nous arrêtons pas à ce constat ».  Deux mille ans après la venue de Jésus, à l’extérieur comme à l’intérieur des Églises, nous pouvons dire à Jésus : « ah oui ? Tu as de belles paroles, mais qu’est-ce qui a changé depuis ta venue ? L’écart entre les riches et les pauvres ne fait que s’accroître ;  dans un pays où l’on prête serment sur la Bible, on refuse aux pauvres l’accès gratuit à la santé. On ne fait toujours pas place aux immigrés, on se soucie si peu de ta Création et des créatures. Non décidément, désolé, mais c’est un échec ».

Alors, je vous propose de nous mettre à la place des disciples et de nous dire que c’est à nous que ces paroles sont directement adressées. Il nous faudra néanmoins comprendre que ces paroles sont écrites par Jean après la mort et la résurrection de Jésus et non dites vraiment dans le moment qu’il indique. C’est un mécanisme pas si simple à activer car nous n’avons aucun logiciel pour faire le tri. Par exemple quand Jean explique que Judas a agi pour que les Écritures soient accomplies, ce ne peut pas être Jésus qui le dit car les Écritures (l’AT) n’indiquent rien dans ce sens. C’est une interprétation de Jean qui essaie de dire que Judas était sous l’emprise de Satan, du mal. Nos Églises ont souvent compris et annoncé cela, un peu comme le font les films avec des super héros, la lutte entre le Bien et le Mal. Alors qu’aujourd’hui, nous redécouvrons, Bible en main, que le bien comme le mal sont en nous et que nous  pouvons faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Que nous avons en nous la capacité de résister au mal (on choisit Amazon ou pas?)

Du coup, quand nous entendons ces paroles, nous les trouvons  pertinentes, actuelles. Et cela nous oblige à nous poser des questions sur le monde, sur notre monde, sur notre relation à Dieu et aux êtres humains, sur la place où se tient Dieu. Et je comprends que Jésus nous dit « Dieu n’est pas au ciel seulement, il est présent dans toutes les actions qu’il suscite en vous ». J’entends Jésus me dire, nous dire « la relation que vous avez entre vous est du même ordre que celle que j’ai avec mon père ». Bien sûr, je fais parler Jésus hors des Écritures. Mais n’est-ce pas à quoi nous sommes appelés face à ces Écritures qui ne seraient que des Écritures mortes si on les considérait comme écrites dans le passé, pour le passé et pas pour notre présent. Si nous disons qu’elles sont paroles de Dieu, alors n’hésitons-pas une seconde.

La question qui surgit alors, c’est celle de savoir si en disant cela aux disciples, elle ne concerne que le clan des chrétiens ou si elle est une parole pour tous. Je ne m’aventure pas sur ce terrain. Si déjà elle était vraie pour nous, nous aurions fait un grand pas.

Ainsi, de nouveau, Jésus nous dit que c’est ici sur terre que nous bâtissons ou que nous prenons part à l’édification du royaume de Dieu. Comment ? La réponse est simple, quand nous laissons place à Dieu pour entreprendre nos actions, et ainsi faisant, quand nous mettons comme objectif premier les relations humaines que nous voulons instaurer ici bas. Entendrons-nous les paroles insistantes de Jésus de compassion envers ceux et celles qui sont en situation d’exclusion ? Nous souviendrons-nous de la main tendue de Jésus envers ceux qui avaient besoin de son aide ? Bousculerons-nous la tradition si c’est pour permettre l’accueil de tous ? En disant cela, je pense que dans nos cultes, le vrai lieu où nous manifestons notre lien à Dieu et aux hommes, c’est la prière d’intercession. J’ai failli d’ailleurs profiter de la situation pour que dans ce culte nous commencions par cette prière d’intercession. Je me suis ravisé pour deux raisons :

La première de ces raisons, c’est que ça n’aurait pas été juste de le faire sans en avoir discuté auparavant avec les collègues, avec le conseil presbytéral.
Mais c’est en fait la seconde raison qui a prévalu. Jésus ne nous demande pas d’abord de bousculer les habitudes. Ce que Jésus attend de nous, c’est non pas que nous lui remettions nos prières pour lesquelles nous nous sentons démunis. Mais pour que nous lui demandions de nous aider à œuvrer, pour qu’il renouvelle en nous et pour nous cette présence qui nous permette de croire que nous sommes le sel de la terre que nous pouvons au moins penser possible de déplacer des montagnes.

Oui, ainsi nous rendons possible ce que nous disons au quotidien ou au moins une fois par semaine, à l’occasion des cultes « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

Un dernier mot : celles et ceux qui participent à la semaine de prière pour l’ Unité des chrétiens du mois de janvier se sont sans doute souvenus à l’écoute de la lecture de Jean, que ce passage était au centre de nos rencontres « être un »… En fait, ce n’est pas une parole pour un moment dans l’année, mais une parole qui doit guider nos vies chaque jour. Être un avec mes semblables doit être notre préoccupation. Amen !

 Musique

Confession de la foi

Je crois en Dieu, le Père de Jésus de Nazareth, et mon père.

Maître du temps et de la vie, il est le Seigneur de toute l’humanité et de son histoire. Il bénit la lutte des hommes et des peuples pour la justice, la fraternité et la paix. Dans sa volonté d’amour, il les précède sur le chemin de leur libération.

Je crois en Jésus-Christ, le fils de Dieu et mon frère.

Il m’aide à croire en Dieu, au milieu de tous mes doutes paralysants. Il m’aide aussi à espérer dans la venue d’un monde nouveau, et il m’invite à témoigner de son amour sans frontières malgré toutes mes faiblesses.

Il m’invite à œuvrer avec tous les assoiffés de paix, pour un monde où chacun pourra enfin vivre dans la joie et la reconnaissance.

Je crois en l’Esprit Saint qui suscite l’Église, qui est la présence efficace de Dieu et la parole vivante de Jésus-Christ dans notre monde et notre vie.

Cantique 47/18, 1 –2- 3 – 4 – 5 À mon Dieu je me confie

Paroles

1- A mon Dieu je me confie,
Sa clémence est infinie.

Refrain
Ta pensée, ô Dieu d’amour,
Est fidèle, éternelle.

2- La lumière radieuse
Est ton œuvre merveilleuse. Refr.

3- Tu consoles, tu pardonnes,
Ta bonté sur tous rayonne. Refr.

4- Par  ta grâce prévenante
L’âme s’ouvre à l’espérance. Refr.

5- Tout à toi je me confie,
Ta clémence est infinie. Refr.

 Annonces

Texte: cliquer ici

Offrande

Lance ton pain à la surface des eaux, car à la longue tu le retrouveras.
L’Église vit de l’Esprit mais fonctionne avec vos dons.
Que chacun donne selon la décision de son cœur, sans chagrin et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie

Lien don en ligne

ou Virement sur La Banque Postale (cliquer ici pour avoir le RIB)

ou chèque à l’ordre de l’EPUdG envoyé à l’attention du trésorier, 2 rue Joseph Fourier 38000 GRENOBLE

Dieu notre Père, reçois l’offrande que nous te présentons : que dans le service de nos semblables, elle serve à ta gloire et au bien de l’Église. Tu es béni pour les siècles des siècles. Amen

Intercession

Seigneur, nous ne savons pas te prier comme il faut ; viens toi-même dans nos cœurs intercéder par ton Esprit ! Pour nos familles et nos amis ; pour tous ceux qui souffrent, les malades et les mourants, les infirmes et les vieillards, les pauvres et les isolés ; nous te prions, Seigneur. Pour tous ceux qui luttent, qui cherchent, qui désespèrent, pour ceux qui sont abattus par l’épreuve ou dont la foi chancelle ; pour ceux qui t’oublient dans la prospérité ou dans la joie, nous te prions, Seigneur. Pour notre cité et notre peuple, pour ceux qui nous gouvernent, pour nos villes et nos campagnes, pour tous les peuples de la terre et pour la paix du monde, nous te prions Seigneur. Pour notre paroisse, pour ceux qui exercent un ministère parmi nous, pour notre Église et ses autorités. Pour l’Église universelle, pour sa fidélité et pour sa vigilance dans l’attente de ton Royaume, pour l’unité de ton corps sur la terre, nous te prions, Seigneur. Dans le silence de nos cœurs, nous te prions encore pour celles et ceux qui nous tiennent à cœur.

Notre Père……

Bénédiction- Envoi

Que l’Esprit de Dieu verse sa force, sa douceur et sa paix dans vos corps, vos âmes et vos esprits.

Que Dieu bénisse votre intelligence :qu’il l’ouvre pour qu’elle accueille la joie de son message, et pour qu’elle nous aide à ne pas fuir les réalités de ce monde,

Que Dieu bénisse votre cœur : qu’il l’ouvre à la confiance, à l’espérance et à l’amour: qu’il la ferme à l’amertume, au désespoir et à la haine,

Que Dieu bénisse vos oreilles: qu’il les ouvre à ce qui est aimable, édifiant et encourageant, qu’il les ferme à ce qui est destructeur,

Que Dieu bénisse vos yeux: qu’il les ouvre sur les beautés du monde et sur les attentes de votre prochain,

Que Dieu bénisse votre bouche: qu’il l’ouvre pour des paroles sincères, bonnes et apaisantes; qu’il en fasse un sourire.

Que Dieu bénisse vos mains: qu’il les ouvre pour qu’elles expriment la tendresse et le secours et pour qu’elles se tendent, vers lui dans la prière confiante.

Que Dieu bénisse vos pieds, afin que vous marchiez dans votre vie avec le Christ, et qu’ils vous portent vers les autres dans l’amour.

Que Dieu bénisse vos maisons et vos familles: qu’elles soient des lieux d’accueil, d’amour, de joie et de paix,

Que Dieu marche devant vous, pour vous ouvrir la route, qu’il marche à vos côtés, pour vous soutenir, qu’il marche derrière vous, pour vous protéger des dangers. Amen !

Spontané 34/10.3 : Christ est vraiment ressuscité

Paroles

  1. Alléluia, alléluia, alléluia !
    Gloire au Seigneur ressuscité !
    Premier des morts il s’est levé,
    Resplendissant de majesté,
    Alléluia

Musique

Contact