- Accueil
- Actualités
- Cultes
- Culte préparé par le pasteur François Dietz – 3 mai 2020 – 10h30
Culte préparé par le pasteur François Dietz – 3 mai 2020 – 10h30
Partage
Vous avez le choix:
Cantiques chantés par les pasteurs Marie-Pierre Van den Bossche, Hervé Gantz, François Dietz accompagnés à l’orgue par Christine Jaulmes. Enregistrement au temple de Mens (Trièves).
Annonces faites par Philippe Sautter et François Dietz
Merci à tous les intervenants.
Musique
La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Seigneur. Chacun, chacune dans son lieu de vie. Là où vous êtes, confiné(e)s, séparé(e)s dans l’espace mais uni(e)s dans l’Esprit, soyez accueillis.
Dans la communion de Dieu qui nous rassemble : le Père qui nous offre des visages dans lesquels découvrir les reflets du Créateur ; le Fils qui nous recueille dans tous nos confinements d’aujourd’hui ; l’Esprit, qui nous ouvre un lieu où nous poser pour entendre résonner le bruit léger de la source.
Nous prions : Seigneur, me voici dans le temps qui est le mien et que je veux être tien ; sur le chemin qui est le mien et que je veux être tien. Je t’ai entendu frapper à ma porte. Voici je viens, je t’ouvre et tu es là.
Répons 1 34/01-1 Le Sauveur est ressuscité
Paroles
Louons Dieu :
Dieu d’Ézéchiel, toi qui as donné vie à toute une vallée pleine d’ossements, Dieu de Lazare, toi qui as envoyé Jésus pour relever un mort. Notre Dieu, toi qui nous donnes l’Esprit de vie, bénis sois-tu ! Tu es un Dieu de chair et de sang autant que d’Esprit, un Dieu qui ne regarde pas à nos fautes, mais à la route de lumière et d’espérance que tu peux tracer dans nos vies. Béni sois-tu, Seigneur ! Tu es un Dieu pétri d’humanité, qui ne crains pas d’enfouir ton germe de vie dans les sillons obscurs et tordus de nos existences, pour y faire lever la joie, la tendresse et la paix. Béni sois-tu, Seigneur ! Ton incroyable amour ne recule devant rien. Tu te glisses dans nos fractures pour les transfigurer en chemin de lumière. Béni sois-tu, Seigneur ! Ton accueil à toute détresse fait lever sur nos vies l’étoile qui nous mène à la source de la lumière et de la paix. Amen.
Cantique : Ps 25 A Toi mon Dieu, mon cœur monte, 1 – 2 – 5
Paroles
1. A toi, mon Dieu, mon cœur monte,
Ton amour est mon appui.
Serai-je couvert de honte,
Au gré de mes ennemis ?
Jamais ne sera déçu
Qui te prend pour espérance ;
Mais qu’ils soient tous confondus
Ceux qui rompent ton alliance.
2. Montre-moi, Seigneur, la route,
Guide-moi dans la clarté,
Ouvre à celui qui t’écoute
Un chemin de vérité.
Je regarde à ton amour,
Au salut qu’en toi j’espère ;
Je le verrai chaque jour
S’étendre sur cette terre.
5. A toi, mon Dieu, je regarde
Je suis seul et malheureux.
Aujourd’hui viens et me garde,
Mes ennemis sont nombreux.
Quand je suis plein de frayeur
Sois, toi seul, mon assurance ;
Quand ton peuple est sans vigueur
Maintiens en lui l’espérance.
Seigneur, tu nous dis : risque-toi pour la paix. Et nous répondons : Œil pour œil, dent pour dent ! Tu nous dis : étonne ton adversaire, et nous répondons : Il n’a que ce qu’il mérite. Tu nous dis : ne demande pas réparation. Et nous répondons : Que justice soit faite.»
Oh, Toi qui nous pardonnes, aide-nous à ne pas compter notre pardon ! Toi qui es libre, libère-nous pour des audaces nouvelles ! Toi qui es nouveau, aide-nous à inventer des chemins neufs ! Pour qu’à la violence, nous offrions un visage pacifié. Qu’à la force, nous opposions l’exigence. Qu’à l’impossible, nous soyons tenus. Car Tu l’as rendu possible.
Nous accueillons les paroles de grâce et de pardon.
L’amour de Dieu envoyé pour nous a été manifesté en ceci : Dieu a envoyé son Fils unique pour que nous ayons la vie par lui. Le Dieu de Jésus Christ nous accueille maintenant, tels que nous sommes. Il nous réconcilie avec lui-même, avec nos frères, avec notre propre personne. Il nous relève et nous envoie pour que nous soyons des hommes et des femmes, de foi et de liberté. Dieu nous pardonne ce que nous sommes.
Entends-tu la voix de Jésus qui parle sur la montagne ? Écoute : » Heureux les pauvres, le Royaume des cieux est à eux ! »
Quoi !!! Mais c’est n’importe quoi ça… Écoutez plutôt le monde qui vous dit : Heureux les riches, ceux qui accumulent des fortunes et des capitaux. Ils règnent sur l’économie et sur des millions de vies humaines. Leurs bourses règlent le destin de cette planète. Ils bâtissent des empires grâce à l’argent. Le pouvoir est à eux.
Mais non, Heureux les pauvres ! En marche ceux qui ont les mains vides et le cœur plein ; En marche les simples ! Ceux qui sont libres de toute dépendance. Et ceux qui sont solidaires des autres, ceux qui ne mettent pas leur bonheur et leur sécurité, dans leur compte en banque, dans leurs possessions, dans leur savoir ou dans leur pouvoir. Le Royaume des cieux est à eux !
Jésus ne se décourage pas. Il y croit au Royaume et à la bonté cachée dans le cœur humain et il dit : Heureux ceux qui aiment la justice, car la justice sera avec eux.
Répons 2 34/13-4 : Gloire à toi qui nous rends vainqueurs, Qu’à ton nom tout genou fléchisse ! Alléluia, alléluia !
Et que la terre en ton honneur Pour t’adorer au ciel s’unisse ! Alléluia ! Alléluia, alléluia !
Avant d’écouter la Parole de Dieu, unissons-nous dans la prière. Aujourd’hui Seigneur, nous avons tout à apprendre de ta Parole. Débarrasse-nous des explications toutes prêtes qui nous empêchent d’être à l’écoute de son appel. Donne-nous de la recevoir comme si nous la découvrions pour la première fois. Que par ton Esprit elle devienne Bonne Nouvelle pour nos vies.
Ps 23. L’Éternel est mon berger
L’Éternel est mon berger: je ne manque de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la vie juste,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table,
En face de mes adversaires;
Tu oins d’huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagnent
Tous les jours de ma vie,
Et je reviendrai, j’habiterai dans la maison de l’Éternel
Jusqu’à la fin de mes jours.
La seconde lecture (Jean 10 ) sera faite par François Dietz au cours de la prédication .
Répons 3 22-09. La Parole est à Dieu
Paroles
A l’heure où des questions surgissent suite à cette pandémie sur les rapports des humains avec les animaux, voici que le texte de l’Évangile de ce jour lui aussi nous parle de relations. Mais la métaphore que Jésus utilise ne peut pas être plaquée telle quelle à notre situation. Si elle était à prendre au premier degré, on s’arrêterait vite. Nous comprenons assez vite et assez facilement que cette histoire n’est pas une histoire bucolique mais une histoire qui nous parle des relations que le Christ entend avoir avec chacun-e de ceux-celles qui le suivent.
La prédication ne portera pas sur ce Psaume 23 que nous entendons souvent, notamment lors des cultes d’action de grâces mais pas que… Elle portera sur le chapitre 10 de l’Évangile de Jean où Jésus parle de berger et de brebis, de voleur aussi. Et nous l’entendrons maintenant.
Lecture de Jean 10 :
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger; elles le fuiront loin, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera de quoi se nourrir… Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis… Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.
Nous savons, par notre expérience, celle d’avant l’ère de l’argent-roi, celle d’avant l’ère d’une agriculture qui veut déboucher sur une rentabilité maximum et donc enferme les troupeaux dans des bâtiments toujours plus grands, qu’il y avait un berger qui menait les bêtes aux pâtures et veillait sur elles. C’était le berger qui assurait la protection du troupeau. Il pouvait éloigner les prédateurs, ce que ne font pas les protections dérisoires qu’on installe dans des pâtures parce qu’on n’a plus le temps (le temps c’est de l’argent) de ramener les troupeaux chaque soir à la bergerie.
Dans l’Évangile de Jean, il y a, à travers l’évocation du berger tout un arrière-plan. Il y a la figure de Moïse, petit berger choisi par Dieu, il y a la figure des rois d’Israël et de Juda. Et pour un auditeur avisé, l’auteur de l’évangile nous dit que Jésus s’inscrit dans cette liste des personnes désignées par Dieu pour faire paître son troupeau.
Les disciples connaissent l’histoire et comprennent que Jésus, en racontant cette parabole, se place lui-même dans la position du berger, roi d’Israël, avec autorité sur tout son peuple. Mais que Jésus se présente ainsi, qu’il prétende à cette position, a pu dérouter ceux qu’il avait choisis. Ce n’était pas dans le contrat initial. Ils le suivaient sans doute comme on suit un « rabbi » qui vous apprend à avancer dans la vie avec plus de sérénité, avec un cœur ouvert aux autres, avec une façon de faire qui rend le monde meilleur. Très tôt dans la parabole, Jean nous indique qu’ils ne comprirent pas. Intéressés à suivre un rabbi, oui certainement. Accepter une voix singulière qui égratigne les soubassements des autorités religieuses, oui encore. Mais sans doute méfiance s’il s’agit de suivre un roi dont l’Histoire n’a pas toujours gardé d’eux la plus belle des images.
Ici, il faut dire que Jean présente Jésus comme un « brouilleur de cartes ». En employant l’image du berger, Jésus assume d’être l’envoyé du Seigneur. Mais chose étonnante, le berger qu’il entend être, ce n’est pas le berger qui veille et surveille les brebis perdues en vue de faire revenir l’animal qui s’est éloigné. Sa tâche est de « faire sortir » les brebis de la bergerie et de les mener au loin ! « Il les appelle chacune par son nom, et il les emmène dehors ; lorsqu’il les a toutes fait sortir, il marche à leur tête, et elles le suivent parce qu’elles connaissent sa voix… »
Et maintenant, le plus déroutant dans cette affaire, c’est qu’on ne sait pas si Jésus est le berger ou s’il se comprend comme le portier. Car en Judée, de peur que les brigands ne viennent dérober le troupeau rentré chaque soir, on fermait précautionneusement l’enclos. Au contraire, Jésus, lui se considère comme celui qui laisse entrer et sortir les bêtes de son troupeau. Que voilà une façon de faire intrigante ! Nous avons tous entendu une fois un pasteur se servir dans la formule d’envoi avant la bénédiction (pourquoi ne pas la reprendre aujourd’hui), qui dit quelque chose comme « Bonne nouvelle, les portes de ce temple, de ce lieu vont se rouvrir et c’est normal. Nous sommes invités à sortir pour suivre celui qui nous ouvre les portes pour être notre berger ! Nous pouvons aller et revenir, il nous offre la vie en abondance ! » Évidemment à l’heure actuelle nous ne sortons pas et ne rentrons pas si facilement de nos maisons, de nos appartements. Nous ne pouvons pas prendre les chemins, nous rendre où bon nous semble. Mais nous pouvons penser que cette porte ouverte en est une pour nous emmener au grand large, pour nous permettre d’envisager la vie de façon différente, où les brebis que Jésus souhaite faire venir dans son troupeau sont multiples et variées. Une vie où le communautaire et le singulier se mélangent. Où de savoir que le berger me connaît par mon nom ne m’oblige pas à adopter toutes les habitudes du groupe.
Si l’Église peut s’identifier au troupeau, image de la tradition, elle ne peut pas être un troupeau uniforme, prêt à faire n’importe quoi. Dans cette histoire, Jésus dénonce les faux ou les mauvais bergers. Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec ce qui nous arrive et je ne pense pas me tromper pour dire qu’un faux berger, pour Jésus, serait un berger qui dirait «Confiez-vous à mon analyse et contentez-vous de suivre les injonctions du tout économique ou du tout scientifique». Le faux ou le mauvais berger, c’est celui qui dit quelque chose de séduisant et vous mène dans une impasse, sans vous laisser la possibilité même de penser, qui pense au troupeau dans son ensemble avant qu’aux individus qui constituent le troupeau.
Il y a des petits détails dans les évangiles qui parfois ont une portée extrêmement importante. Je vous en donne un ce matin. Pour tous ceux qui connaissent la Bible, pour toutes celles qui ont reçu une catéchèse, vous connaissez tous ces passages des évangiles où des personnes posent cette question à Jésus : Quel est le premier, le grand commandement ? Et nous connaissons la réponse de Jésus. Au 1er commandement, celui des tables de la Loi Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, Jésus rajoute le second qui lui est semblable Tu aimeras ton prochain. Le vertical et l’horizontal pour le dire autrement. Dieu ne se comprend que dans nos relations humaines. MAIS….. Nous ne sommes pas attentifs au petit détail. Au commandement du Deutéronome Tu aimeras le SEIGNEUR ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force, Jésus rajoute ou glisse, suivant les traductions de toute ta pensée ou toute ton intelligence.
Ce que requiert Jésus, c’est que nous soyons des brebis intelligentes. Capables, comme dans ce beau récit d’un autre animal, le goéland Jonathan, de ne pas répéter bêtement les erreurs du passé. Ce livre est aussi beau que le petit prince de Saint-Exupéry. Il y a également un très beau film tiré de cette œuvre avec le même titre. Dans ce temps où il nous faut penser le monde d’après, l’Évangile de Jésus nous exhorte à être suiveur de Dieu avec intelligence.
J’aime à penser que c’est ainsi que Jésus voulait que nous comprenions Dieu et sa présence à nos côtés.. Non pas un despote qui espère voir grossir la masse de son cheptel, de son armée, non pas un Dieu qui donne des ordres et empêche la contestation mais un Dieu qui accepte les brebis telles qu’elles sont, qui leur permet des moments d’hésitation.
L’affirmation selon laquelle Jésus est le berger, en plus de dire qui il est, et de quelle autorité il est porteur, nous conduit à dire, en conséquence, qui nous sommes, avec lui, et surtout qui nous voulons être, avec les autres : une communauté, fondée sur la reconnaissance et l’amour mutuels, une Église ouverte sur le monde, en mouvement, et porteuse d’un message de liberté donnant sens à nos vies. N’y a-t-il pas là, pour chacune et chacun de nous, une belle vocation à vivre, une aventure, une mission ? Amen !
Musique
Nous croyons en Dieu, qui nous appelle à œuvrer à ses côtés, en vue de construire le monde et de l’améliorer un peu plus chaque jour. Il est notre force et notre lumière, et nous avons besoin de son amour et de sa force, tout comme il agit par nos bras, notre intelligence et notre cœur. Nous croyons que le Christ nous a montré comment aider chaque être à porter sa souffrance et pour le guider sur le chemin de la vie et de la joie. Son Esprit, l’Esprit de Dieu est en nous, même quand nous l’ignorons. Nous avons confiance en lui, tout comme il nous fait aussi confiance. Nous croyons que cet Esprit nous renouvelle et nous régénère, nous apaise, et réoriente nos pensées vers plus d’espérance et de fraternité. Ainsi nous contemplons sa gloire.
Cantique 47/12 Il faut qu’en Dieu l’on se confie, 1 – 2 – 3
Paroles
1.Il faut qu’en Dieu l’on se confie :
La paix du cœur se trouve en lui.
On ne peut prolonger sa vie
Par ses tourments, par ses soucis.
Mais en réponse à notre foi,
A toutes choses Dieu pourvoit.
2. Au cœur humain, la joie est bonne,
Et le Seigneur le sait aussi.
Pleine et parfaite, il nous la donne
Dans le moment qu’il a choisi.
Il est celui qui sait le mieux
Ce qu’il nous faut pour être heureux.
3. Puisqu’il me garde sur ma route,
Craindrais-je encor de défaillir ?
Je prie, je chante, et ne redoute
Ni le présent, ni l’avenir.
Il est fidèle et tous les jours,
Je peux compter sur son amour.
Absence de Sainte Cène qui à Mens aurait eu lieu aujourd’hui… Et à la suite de la sainte Cène à Grenoble, un cantique…
Nous chantons au Ps 42 Comme un cerf altéré brame str 1,3,8,9
Paroles
1. Comme un cerf altéré brame
Pourchassant le frais des eaux,
Ô Seigneur, ainsi mon âme,
Soupire après tes ruisseaux.
Elle a soif du Dieu vivant,
Et s’écrie en le cherchant :
‘Ô mon Dieu, quand donc sera-ce
Que mes yeux verront ta face ?’
3. Mais pourquoi pleurer, mon âme
Et frémir d’un tel effroi
Quand celui que tu réclames
Est toujours auprès de toi ?
Tourne-toi vers ton Sauveur
Il apaisera ton coeur
Et tes chants loueront encore
Le Seigneur que tu implores.
8. Dans ma nuit mets ta lumière,
Dans mon cœur ta vérité,
Pour guider jusqu’à son père
Le retour de l’exilé.
A nouveau, Dieu de ma joie,
Je ferai monter vers toi
Avec tous ceux qui te chantent
Ma ferveur reconnaissante.
9. Mais pourquoi, mon âme, encore
Frémis-tu d’un tel effroi,
Quand déjà parait l’aurore
Et que Dieu est près de toi?
Tourne-toi vers ton Sauveur,
Il apaisera ton cœur;
Et tes chants loueront encore
Le Seigneur que tu adores.
Grenoble
Trièves Matheysine
Le Seigneur, le nôtre, nous convoque à nouveau. Après la louange, après l’écoute de la parole vivifiante, Lui, le don parfait nous invite à inscrire ses préceptes dans notre quotidien. Ce geste participe à notre unification personnelle, et il apporte cohérence à notre engagement.
Prions : En ce jour, Seigneur, nous t’apportons ces signes de notre vie en toi et avec toi.Éclaire-nous et que nous rendions à César ce qui appartient à César.
Et que notre être profond te revienne. Amen !
Unissons-nous dans la prière d’intercession avec les participants de #linstantcommunion, temps de prière partagée tous les jours à 18 h organisé par l’EPUDF, l’UEPAL et la FLM.(Fédération Luthérienne Mondiale)
Le cœur reconnaissant, nous plaçons devant toi nos sujets de prière…
Nous te prions pour les personnes en grande solitude, dont la vie est précaire, confinées ou à la rue. Pour les personnes encore plus isolées que d’habitude. Pour les travailleurs-euses sociaux qui leur viennent en aide et assument leurs missions avec abnégation. Pour les malades qui sont en attente d’opérations vitales, les mères qui accouchent en ces jours, les nombreuses personnes en réanimation dans leur secteur ou transférées loin de chez elles.
Pour les personnels soignants, à tous les niveaux de responsabilité. Permets que nous trouvions les paroles, les gestes et les prières pour lutter à leurs côtés.
Nous te prions pour les enfants confinés avec leur famille ou leurs éducateurs, pour les enfants porteurs de handicap, les enfants orphelins, les enfants en prison ou milieux fermés. Pour les adultes en charge d’enfants à besoins spécifiques, les parents séparés de leurs enfants, les parents épuisés par les besoins de leurs enfants. Permets que nous trouvions les paroles, les gestes et les prières pour lutter à leurs côtés.
Nous te prions pour les familles traversant des épreuves, conjugales, relationnelles, économiques.
Nous te prions pour les personnes victimes de violences conjugales et familiales, enfermées avec leur maltraiteur. Pour les gardiennes et gardiens de la paix, police, gendarmerie, armée et personnels de sécurité privée. Permets que nous trouvions les paroles, les gestes et les prières pour lutter à leurs côtés.
Nous te prions pour les bénévoles de toutes ces associations sur le pont. Pour les employé·e·s des pharmacies qui ne comptent plus leurs heures. Permets que nous trouvions les paroles, les gestes et les prières pour lutter à leurs côtés.
O toi, source de tout en amour, révélé en ton fils Jésus Christ, nous te remettons à présent tout ce qui agite nos cœurs et nous ôte parfois le sommeil.
Notre Père….
Recevons les paroles d’envoi et de bénédiction de la part du Seigneur,
Bonne nouvelle, les portes de ce temple, de ce lieu vont se rouvrir et c’est normal. Nous sommes invités à sortir pour suivre celui qui nous ouvre les portes pour être notre berger !
Béni l’homme qui compte sur le Seigneur : Le Seigneur est son assurance, il est comme l’arbre planté près des eaux, qui étend ses racines vers le courant. Il ne sent pas venir la chaleur, son feuillage est toujours vert. Une année de sécheresse ne l’inquiète pas. Un temps de confinement non plus. Il ne cesse de porter du fruit. Amen.
Répons 34/10-3
Paroles
Musique finale